Une salle d'attente colorée, plusieurs espaces de consultation médicale, des bureaux et une salle de réunion aménagés dans un ancien appartement du XIe arrondissement de Paris. Les locaux du centre de soins Primo-Levi (1) sont exigus mais l'ambiance se veut chaleureuse, conviviale et sécurisante. Les usagers qui dé-filent souffrent en effet de maux bien particuliers. Victimes de la torture ou de la violence politique dans leur pays d'origine, ils vivent de surcroît une situation d'exil en France. Aux malheurs subis pendant la guerre ou liés à la répression (disparition des proches, prison, sévices, viols...) viennent s'ajouter les difficultés quotidiennes dues à la précarité de leur situation en France.
Pour tenter de soulager ce double traumatisme, l'association, qui s'est vu décerner le prix des droits de l'Homme en 2004 (2), propose une
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