Dans la lignée du rapport Stasi (1), la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins explicite, dans une circulaire, le principe de laïcité à l'hôpital, fixant le cadre de l'exercice, par les patients, de leur liberté de pratiquer leur religion et de choisir leur praticien.
Cette règle, précise l'administration, implique d'abord que tous les patients doivent être traités de la même façon « quelles que puissent être leurs croyances religieuses ». Ainsi, ils doivent se voir garantir la libre pratique de leur culte et le droit de manifester leurs convictions religieuses. De leur côté, les familles de malades en fin de vie et des défunts doivent avoir la possibilité de procéder aux rites et cérémonies prévus par la religion de leur choix. Toutefois, poursuit la circulaire, les règles de neutralité doivent demeurer « compatibles avec les exigences d'une bonne dispensation des soins telle qu'elle est définie par l'équipe médicale ». A cet égard, l'expression des convictions religieuses ne doit pas porter atteinte à la qualité des soins et aux règles d'hygiène, à la tranquillité des autres personnes hospitalisées et de leurs proche
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