La délinquance générale constatée en 2004 par les forces de police et de gendarmerie a baissé de 3,76 % par rapport à celle enregistrée en 2003, a annoncé Dominique de Villepin le 14 janvier en présentant ses vœux à la presse. Soit la chute annuelle « la plus forte depuis 1995 », s'est félicité le ministre de l'Intérieur, notant qu'elle représente « plus de dix points d'écart en seulement trois ans ». Au total, ce sont 3 825 442 faits qui ont été recensés en 2004.
Premier « noyau dur de la criminalité », la délinquance de voie publique - qui regroupe les crimes et délits d'appropriation crapuleuse les plus significatifs (1) - est, pour sa part, passée pour la première fois sous la barre des 2 millions d'infractions, avec 1 929 636 faits constatés en 2004, contre 2 107 686 en 2003, soit une baisse de 8,45%.
Par ailleurs, l'indicateur des violences physiques contre les personnes (2) établi par l'Observatoire national de la délinquance montre un « très léger reflux » en 2004, avec 320 989 faits enregistrés (- 0,25 %). Appliqué aux années précédentes, cet indicateur révèle « une augmentation de cette violence depuis plusieu
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