La sexualité des personnes handicapées mentales reste un tabou. A tel point que, très souvent, parents, éducateurs et personnes handicapées elles-mêmes se trouvent démunis face à cette question. Les premiers, lorsqu'ils ne sont pas affolés, préfèrent souvent nier le problème. Les seconds, bien que demandeurs de formation et de soutien, ne sont pas toujours armés pour faire face à leurs propres convictions et fantasmes. Quant aux personnes handicapées, rares sont les occasions où elles peuvent s'exprimer sur ce sujet. « Elles sont pourtant en grande demande d'informations », affirme Brigitte Norman. Un constat que cette ex-enseignante spécialisée en institut médico-éducatif (IME) et en institut médico-professionnel (IMPro), devenue conseillère conjugale, a fait tout au long de son parcours pro
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