57 % des budgets de fonctionnement des départements ont été consacrés, en 2003, à l'aide sociale. Leurs dépenses brutes représentent 16,7 milliards d'euros, les dépenses nettes, une fois déduits les récupérations et les recouvrements, atteignent 15 milliards. Un chiffre en augmentation de 10 % sur un an, en euros constants. Si l'on tient compte de l'apport de l'Etat pour le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), la progression s'établit à 5 %, note la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (1).
En métropole, l'aide sociale aux personnes âgées représente le premier poste de dépenses brutes (37 %), mais le deuxième en dépenses nettes (34 %). Les rapports s'inversent pour l'aide sociale à l'enfance qui représente 34 % des dépenses brutes et 37 % des dépenses nettes, les récupérations et recouvrements étant très rares en la matière. Viennent ensuite les dépenses pour les personnes handicapées (23 %), et l'insertion (6 %). Cette répartition, déjà fortement modifiée depuis cinq ans avec la création de l'APA, devrait encore évoluer avec la décentralisation complète du revenu minimum d'insert
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