Le Luxembourg, qui prend le 1er janvier la présidence de l'Union européenne, affiche une vision nettement plus sociale et communautaire que son prédécesseur, les Pays-Bas (1). Il entend ainsi consacrer « une place importante » au nouvel Agenda social 2006-2010, qui sera présenté par la Commission européenne début 2005 (2). La présidence souhaite également arriver à un accord politique sur la révision de la directive « aménagement du temps de travail » (3). Elle compte en outre aboutir à un accord sur le nouveau programme « Progress » qui définit les mesures communautaires en matière d'emploi et de solidarité sociale (4), ainsi que sur la création d'un Institut pour le Genre visant à favoriser l'égalité hommes-femmes (5).
Mais c'est sûrement en matière de justice et d'affaires intérieures que la position du Grand-duché est novatrice. Il n'est plus question d'initiatives en tous sens, à visée sécuritaire et avec des procédures spéciales. Selon la nouvelle présidence, ces thèmes doivent se voir appliquer « sans failles » la méthode communautaire. Les travaux sur le statut de résident de longue durée pour les réfugiés et les bénéf
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