Les inquiétudes ne sont pas retombées après le double meurtre qui a frappé l'hôpital de Pau le 18 décembre. A leur tour, la Fédération nationale des associations d' (ex) patients psy (FNAP-Psy), l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux (Unafam) (1) et la Conférence des présidents des commissions médicales des centres hospitaliers spécialisés appellent « impatiemment » un plan de santé mentale à « la mesure des enjeux » et auquel elles seraient « étroitement associées » (2).
Les trois organisations disent « oui » au moratoire sur la fermeture des lits annoncé par le ministre, si c'est « une étape pour déployer rapidement une véritable politique de secteur ». Mais elles disent « non, si c'est une solution sécuritaire qui ne manquerait pas de ramener à des pratiques asilaires ». Dénonçant les « failles profondes dans la chaîne de prise en charge », elles rappellent le « manque de soins ambulatoires et d'accompagnement en amont qui embolise les hôpitaux » et les « insuffisances des structures d'hébergement et d'accompagnement en aval ». Elles déplorent également que l'hospitalisation ne soit pas toujou
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