« Faut-il croire encore au travail social ?Depuis que celui-ci existe, la question revient comme un leitmotiv, invitant à chaque fois les professionnels à se justifier, à répondre de leur utilité, à s'expliquer sur le bien-fondé de leur action. La question (1) demeure tendancieuse, embarrassante. A moins qu'elle ne soit trop bien posée ?Peut-être, par ce verbe "croire ", lourd de sens, en dit-elle déjà trop sur notre histoire, nos origines religieuses, nos motivations philanthropiques, conscientes ou inconscientes, nos certitudes de calotins sur ce qui est bien pour autrui, je n'ose dire pour les pauvres. L'héritage est loin d'être neutre et la dette qui s'y adjoint, la culpabilité de servir un système excluant, est loin d'être soldée !
Faut-il encore croire au travail social ? L'inter-pellation pose
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