« La mairie nous a payé quelques nuits d'hôtel au début ! Mais on ne connaissait pas le 115 avec mon fils, alors nous avons dormi dans la rue, on nous a déposé une couverture de survie. » Expulsée de son logement au printemps dernier, cette femme partage désormais sa vie entre la rue, les séjours à l'hôpital et les passages en foyer. Eclatement de la cellule familiale, errance, problèmes de santé..., sa situation décrite par la Fondation Abbé-Pierre (1) est loin d'être un cas exceptionnel. De fait, la trêve hivernale intervenue le 1ernovembre dernier (valable jusqu'au 15 mars) ne devrait constituer qu'un court répit pour un nombre croissant de ménages menacés d'expulsion.
Avec 9 717 expulsions effectuées avec le concours d
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