Le projet de loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ne touche pas que ces dernières. Il institue aussi des « changements notables » dans l'organisation du travail des salariés du secteur social et médico-social, contre lesquels proteste la CGT (confédération et fédération santé et action sociale réunies). L'organisation syndicale vise, en l'occurrence, deux phrases qui figurent à l'article 20 bis du projet : « L'amplitude des journées de travail des salariés chargés d'accompagner les résidents peut atteindre 15 heures, sans que leur durée quotidienne de travail effectif excède 12 heures. [...] La durée quotidienne du travail effectif des salariés chargés d'accompagner les personnes handicapées [...] peut excéder 12 heures lorsque cela est justifié par l'organisation des transferts et sorties[...] et si une convention de branche, un accord professionnel ou un accord d'entreprise ou d'établissement le prévoit. »
Dénonçant une « loi faite par et pour les grandes associations » qui y ont vu « le moyen ultra-rapide de régler un certain nombre de questions qui les embarras
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