Le secteur sanitaire et social - entre 6 et 10 % de la population active - n'a pas pris la mesure du « papy boom », qui devrait s'accélérer dès 2007. L'inspection générale des affaires sociales (IGAS) n'est pas la première à dénoncer cette incurie (1), mais elle enfonce encore le clou dans son rapport 2004 sur la gestion des âges et les politiques de l'emploi (2). Si l'étude qu'elle consacre à ce secteur présente l'intérêt d'embrasser toutes les catégories d'employeurs, publics et privés, son champ est toutefois limité aux métiers de l'aide à la personne de niveau IV et V, très peu attractifs (3).
Premier constat : l'éparpillement des métiers du secteur social et médico-social rend très difficile une approche transversale, et quantifiée, du problème. Quelques indicateurs tout de même : le contrat d'études
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