Le secteur est déjà en situation déséquilibrée. Les 2 750 établissements de la FEHAP (1) ont enregistré, en moyenne, un déficit de 2 % en 2003. Pour 2004, nos sondages font apparaître un déficit moyen de 2,5 %. Depuis 2001, la situation se dégrade d'année en année, alors que les augmentations de salaires ont été soit modestes, soit inexistantes comme en 2003. Les déficits ne sont donc pas liés à un dérapage des dépenses mais à une augmentation insuffisante des recettes. Les tarifs ou les budgets consentis ne suivent pas l'évolution des charges salariales, ni le glissement vieillesse technicité.
La loi Fillon du 17 janvier 2003 fait disparaître en 2005 les allégements d
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