Pour une personne qui est à même d'organiser sa vie dans des temps et des espaces différenciés - ceux de la scolarité ou du travail, des loisirs, de la vie sociale et de la vie familiale -, la notion d'accueil temporaire n'a pas grand sens, explique Jean-Jacques Olivin, président du Groupe de recherche et réseau pour l'accueil temporaire des personnes handicapées (GRATH). L'itinéraire des personnes handicapées, en revanche, se résume souvent à une alternative entre le tout-domicile et le tout-institution. Aussi le GRATH milite-t-il, depuis plusieurs années, afin d'introduire dans l'ensemble des dispositifs d'accueil et de suivi la souplesse nécessaire à une diversification des parcours de vie.
Longtemps isolés, les pionniers de l'accueil temporaire -parfois depuis deux décennies sous statut expérimental - sont désormais sortis de leur « errance ins
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