Le projet de loi de programmation pour la cohésion sociale (1) a entamé son parcours parlementaire devant le Sénat le 27 octobre. Une semaine auparavant, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées rendait public son avis sur le texte (2). L'instance, qui a passé au crible les 15 articles du volet logement du projet de loi, oscille entre critiques et motifs de satisfaction.
Si le Haut Comité salue la volonté du gouvernement d'accroître les capacités d'accueil des maisons-relais, des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) et des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA), il juge toutefois « inopportune » la mention des maisons-relais dans un tableau relatif à l'hébergement et au logement temporaire. « Ce positionnement entretient l'ambiguïté déjà introduite par l'appellation de maison-relais, substituée en 2002 à celle de pension de famille », explique l'instance. « Cette forme d'habitat ne se définit pas en effet comme un relais mais comme un habitat durable, adapté aux besoins de certaines personnes mais proposé sans limitation de duré
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