La démarche paraissait aussi ambitieuse qu'incertaine : créer, pour ne plus taire les dysfonctionnements de notre système de solidarité, un espace de débat public sur l'intervention sociale telle qu'elle est mise en œuvre sur le terrain et vécue par les usagers. Des « états généraux du social » d'où émergerait l'expression collective des travailleurs sociaux, des bénévoles, de leurs « publics » et des « citoyens ordinaires », mais aussi des revendications à faire valoir auprès des instances politiques. Près de trois ans après que cette idée a germé dans l'esprit d'un petit cercle de professionnels, le mouvement a « pris » un peu partout en France. Porté par une association- « 7, 8,9 - Vers les états généraux du social » (7, 8,9 VEGS) -, mais se répandant à l'image d'un feu de broussailles, spontané et di
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