Deux mois avant de quitter Bercy pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a présenté, le 22 septembre en conseil des ministres, son projet de loi de finances pour 2005. Un texte qui, a martelé le ministre, fait de la réduction des déficits une « priorité absolue ». Selon les prévisions de Bercy, la France devrait ainsi ramener l'ensemble de ses déficits publics à 2,9 % du produit intérieur brut - contre 3,6 % cette année -, soit, comme l'exige Bruxelles, sous la barre des 3 %. Un progrès qui, pour Nicolas Sarkozy, tient non seulement au retour de la croissance depuis la fin 2003, mais aussi à l'augmentation des recettes et au maintien, en volume, des dépenses. « Au total, a-t-il affirmé, c'est une marge de 17 milliards d'euros qui a été dégagée et qui permet de consacrer 10 milliards à la rédu
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?