« Récemment un certain nombre de faits divers ont montré que les procédures de repérage, de signalement de maltraitance et les suites qui leur étaient données comportaient sans doute des lacunes. » Or, « depuis les lois de décentralisation, la protection de l'enfance n'a pas véritablement fait l'objet d'un débat public si ce n'est à l'occasion du vote de la loi du 10 juillet 1989 sur l'enfance maltraitée ». C'est forte de ce constat que la ministre de la Famille et de l'Enfance a manifesté, le 27 septembre, à la veille de la journée nationale de l'enfance maltraitée, son intention de rénover, en concertation avec les départements, les dispositifs de protection de l'enfance. Des dispositifs que Marie-Josée Roig estime « éclatés, parfois anciens et d'application disparate ». En outre, si « les premiers lieux de repérage des difficultés sociales d'un enfant ou d'un adolescent sont les services départementaux de protection maternelle et infantile, l'école et les communes, les lieux de traitement en dernière instance de ces difficultés sont les centres éducatifs fermés, voire les quartiers pénitentiaires des mineurs » ou les hôpitaux psy
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