Les contrats aidés sont de plus en plus mobilisés, depuis dix ans, pour favoriser le retour à l'emploi des seniors, l'accès à ces dispositifs apparaissant souvent, pour ces publics, comme la « seule solution » pour retrouver un emploi, constate la direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (DARES) (1). En 2002, les plus de 50 ans représentaient ainsi « 14 % des entrées en contrats emploi-solidarité (CES), 29 % en contrats emploi consolidé (CEC) et 26 % en contrats initiative emploi (CIE) ».
A l'issue d'un CES, moins de 10 % des plus de 50 ans retrouvent un emploi classique. Ils sont en revanche plus de 35 % à signer un nouveau contrat aidé, le plus souvent un CEC, et près de 45 % à se retrouver au chômage. En fait, « pour de nombreux seniors en contrat emploi-solidarité, l'enchaînement sur un contrat emploi consolidé apparaît comme la dernière étape du parcours professionnel », signale la DARES, qui précise que « conduits à leur durée maximale, les deux contrats enchaînés permettent un maintien en activité pendant huit ans ». Au-delà de ce bilan nuancé, l'étude pointe une anomalie : alors même
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