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ASE : l'urgence d'une loi contre la « sur-maltraitance »

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Quelle prise en charge pour les jeunes suivis par les services de l'aide sociale à l'enfance  (ASE) qui atteignent l'âge de la majorité ? Pour Dani el Bourla, psychiatre exerçant notamment dans un institut médico-professionnel de Picardie, seule une loi leur garantissant aide et assistance au moins jusqu'à 21 ans pourrait éviter la « sur-maltraitance » que constitue l'arrêt prématuré de l'accompagnement.

« w Lucie est une jeune adolescente en grande difficulté, incapable de progresser dans les apprentissages scolaires. A l'âge de 14 ans, elle est orientée en établissement spécialisé. Un jour, elle se plaint d'abus sexuels de la part de son beau-père. Celui-ci est arrêté, incarcéré et condamné à une peine de prison de plusieurs années. La mère, considérée comme complice des viols, se voit infliger une peine minime avec sursis.

Confiée à l'aide sociale à l'enfance, Lucie est accueillie quelques mois dans un foyer puis dans une famille d'accueil, tandis que se poursuit sa prise en charge en établissement spécialisé. Son évolution est spectaculaire : l'adolescente chétive, inhibée, devient une

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