L'initiative est assez inhabituelle : des allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) lillois devraient rencontrer, dans les semaines à venir, des agents de l'ANPE et des employeurs. « Depuis que le dispositif existe, la parole leur a peu été donnée », explique Daniel Maciel, de l'association lilloise Magdala. Portée par des acteurs associatifs et par la commission locale d'insertion de Lille, l'idée de la participation des titulaires du RMI est apparue officiellement en novembre 2001, dans le programme départemental d'insertion du Nord. Celui-ci stipulait qu'ils devaient être des « acteurs à part entière » susceptibles de « peser » sur le dispositif et de participer à « l'évaluation des actions d'insertion les concernant ». Leur participation devenait ainsi une orie
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