« Travailleurs pauvres », un oxymore, figure de style associant deux mots opposés pour créer une image surprenante. La réalité ainsi désignée n'est pas seulement surprenante, elle est aussi consternante. C'est celle que connaissent - au bas mot - 1 046 000 personnes qui exercent une activité professionnelle et vivent, pourtant, en dessous du seuil de pauvreté.
Selon la définition de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), il s'agit d'actifs qui ont été présents sur le marché du travail (en emploi ou au chômage) plus de six mois dans l'année et ont effectivement travaillé au minimum pendant un mois au cours des douze derniers. A ces travailleurs pauvres proprement dits, il convient d'ajouter toutes les personnes - adultes e
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