S'opposer à l'orientation de la mission de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) vers des mesures d'application des peines, au détriment de l'acte éducatif. C'est l'objectif de la résolution du Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU (1), adoptée lors de son congrès qui s'est déroulé du 24 au 27 mai.
Le syndicat devait d'ores et déjà refuser de se prononcer sur les postes proposés en maison d'arrêt dans le cadre des demandes de mutation, lors du comité administratif des 10 et 11 juin. Une trentaine de postes d'éducateurs de la PJJ ont déjà été créés en milieu carcéral l'an dernier et une cinquantaine restent à pourvoir pour septembre prochain. Sans oublier que les premières places en établissement pénitentiaire spécialisé pour mineurs devraient ouvrir en 2006.
En outre, « la loi Perben II prévoit de confier à la PJJ les mesures d'aménagement de peine pour mineurs (2), explique le nouveau secrétaire général du SNPES, Roland Ceccotti-Ricci. Or nous estimons qu'elles sont du ressort de l'administration pénitentiaire, pas du nôtre, qui consiste à mener un travail éducatif, en dehors de toute logique
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