Le texte voté le 25 mai par le Sénat et qui va être discuté à l'Assemblée nationale en juin (2) reste très en deçà de ce que nous pouvions espérer d'une troisième réforme du statut des assistantes maternelles, après celles de 1977 et de 1992. Le métier de « nourrice » existe depuis l'Antiquité, mais il n'est toujours pas reconnu socialement et professionnellement. Nous n'enregistrons que de petits pas, et le vivons d'autant plus mal que l'affichage portait sur la professionnalisation. Nous avons participé activement aux groupes de travail préparatoires à la loi et c'est maintenant une grande lassitude qui s'exprime.
Nous voulons que les assistante
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