Si elles se réjouissent de la décision du ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale de rétablir les « recalculés » dans leurs droits (voir ce numéro), les associations de chômeurs restent vigilantes. « La suspension toujours partielle de la réforme de l'allocation de solidarité spécifique nous enseigne la prudence », souligne le collectif AC ! (1), selon lequel « une attention particulière sera portée aux différents organismes payeurs qui devront gérer - entre eux - les régularisations de paiement, sans dysfonctionnement ». Le MNCP (2) ajoute que « la décision de Jean-Louis Borloo ne règle pas le problème des préjudices subis par les chômeurs concernés par le recalcul depuis le 1 er janvier : endettement, frais de découvert, carences de ressources... ». Le tribunal de Marseille avait à ce titre, dans sa décision du 15 avril, accordé des dommages et intérêts aux « recalculés ».
Pour les organisations de défense des chômeurs, les mesures annoncées par Jean-Louis Borloo restent des solutions provisoires. Elles réclament toujours l'annulation de la convention Unedic de 2002. Cette dernière s'appliqu
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