Je trouve tout d'abord extrêmement positif que les maires se manifestent pour dire que l'on a atteint le seuil de l'intolérable. Mais les modalités de leur action conduisent à faire croire à des familles fragiles qu'elles pourront échapper à une décision de justice. Or eux-mêmes savent qu'ils n'ont aucun pouvoir en la matière. Les dernières statistiques de l'INSEE font état de 285 000 familles en retard de deux mois de loyer et d'un million et demi qui ont du mal à payer. Leur donner l'illusion qu'on peut leur enlever le poids du risque et de vivre artificiellement en cumulant les dettes est dangereux. Elles ont, au contraire, besoin d'être soutenues et cadrées pour éviter de basculer dans la spirale de l'endettement. Par ai
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