Les inquiétudes se multiplient quant aux conséquences du projet de restructuration de la Banque de France sur le traitement des dossiers de surendettement. Le 9 avril, l'Association des maires ruraux de France (1) a estimé que la fermeture de plus de la moitié des succursales de l'institution bancaire, remplacées par de simples bureaux d'accueil et d'information, « laisse planer de grandes inquiétudes » sur le sort des surendettés. « C'est pourtant au plus près de leur domicile que devrait être assuré le suivi des dossiers de familles en situation socialement délicate », indique l'association qui a demandé à être reçue par le gouverneur de la Banque de France.
Le même jour, les syndicats CGT, CFDT, SNA, FO et SIC de l'établissement ont évoqué, à Catherine Vautrin, secrétaire d'Etat à l'intégration et à l'égalité des chances, leurs préoccupations sur les risques de détérioration du service offert aux surendettés. Ils accusent la Banque de France d'avoir établi son plan de restructuration « dans une logique purement comptable et sur la base des statistiques 2002 du surendettement, aujourd'hui complètement dépassées ». Selon les syndic
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