« Améliorer concrètement les conditions d'exercice des droits des étrangers en zone d'attente. » Tel est bien, pour l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) (1), l'objectif de la convention qu'elle a signée le 5 mars avec le ministère de l'Intérieur, l'autorisant à tenir une permanence juridique dans la zone d'attente de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. La convention déjà passée en octobre dernier avec la Croix-Rouge (qui doit prochainement remettre son rapport à Nicolas Sarkozy) portait, elle, sur une intervention humanitaire et de médiation (2).
Par ce texte, élaboré au bout de deux ans de négociations, l'ANAFE se voit confier, à titre expérimental, pour une durée de six mois, une mission d'assistance juridique aux étrangers non autorisés à entrer sur le territoire ou demandeurs de leur admission au titre de l'asile. Une équipe de 10 à 15 personnes sera habilitée à intervenir en permanence dans le lieu d'hébergement de la ZAPI 3. Quant à l'accès de l'association aux aérogares, il sera limité à deux visites par semaine, effectuées par deux personnes au maximum, accompagnées d'un fonctionnaire
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