Les services du médiateur de la République ont été saisis de 55 635 affaires en 2003, soit 16,8 % de plus qu'en 2002. Cette augmentation témoigne à la fois de la « complexité accrue » et d'une « certaine inadaptation des normes juridiques », mais aussi du « sentiment d'exclusion éprouvé par beaucoup de nos concitoyens », estime le médiateur, Bernard Stasi (1).50 619 réclamations et demandes d'information ou d'orientation ont été traitées par le réseau de proximité des 282 délégués locaux (2), tandis que 5 016 dossiers (+ 11,5 %) ont fait l'objet d'une instruction par le siège national, sur saisine d'un parlementaire. Parmi ces derniers, seuls 25 % ont finalement donné lieu à une tentative de médiation, avec un taux de réussite de 81 %.
Comme les années précédentes, c'est le secteur social qui a drainé le plus grand nombre de dossiers (23 %), devant ceux qui traitent des affaires générales (22 %), de la fiscalité (19 %), des agents publics (19 %) et de la justice (17 %). Mais, si l'on y regarde de près, des questions sociales au sens large sont posées dans tous les secteurs et elles semblent même majoritaires, les plus fré
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?