« Dans un contexte qui n'est pas débarrassé des fantasmes d'avril 2002, voilà que les esprits s'échauffent, enfiévrés par les propos du ministre de l'Intérieur. Autour du concept de prévention, la guerre des mots et des intentions s'installe, source de toutes les confusions de genres, porteuse de haines et de peurs. Elle fait l'affaire de tous les extrémismes : celui des sécuritaires peu attachés à la démocratie, celui des conservateurs dogmatiques qui n'imaginent pas que le progrès implique des changements. Alimenter la polémique naissante, c'est entrer dans le jeu politicien et, en fait, donner une tribune aux tenants du tout sécuritaire.
[...] Ainsi, au prétexte que la délinquance doit “visiblement” régresser,
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