Plus de deux mois après l'état des lieux dressé, à la demande de Luc Ferry, par l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) sur la situation du logement étudiant (1), le député (UMP) de Saône-et-Loire, Jean-Paul Anciaux, a livré son propre diagnostic dans un rapport rendu le 29 janvier à Jean-Pierre Raffarin (2).
Le parlementaire y fait tout d'abord le constat d'une insuffisance de l'adaptation de l'offre de logements, alors même que la demande s'accroît. Pour remédier à cet état de fait, il préconise notamment de « renforcer l'offre publique » en construisant d'ici à dix ans 50 000 logements neufs et en réhabilitant 70 000 chambres dans le réseau des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS).
Estimant par ailleurs, comme l'OVE, que le dispositif actuel d'aides au logement pour les étudiants ne parvient plus à corriger les inégalités sociales (3), il appelle à une « réflexion sur une évolution du système ». Et considère, à cet égard, comme essentiel de « ne plus pénaliser l'étudiant qui travaille ». Il propose, dans cet esprit, de ne plus tenir compte du revenu des « jobs étudiants », dans la limite d'u
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