Le 14 janvier, le conseiller d'Etat Jean Marimbert a remis à François Fillon son rapport sur « le rapprochement des services de l'emploi » (1). Le lendemain, c'était au tour de Michel de Virville, secrétaire général et directeur des ressources humaines du groupe Renault, de livrer au ministre des Affaires sociales les fruits de sa réflexion sur la simplification du droit du travail (2). Deux documents qui doivent servir de base à la préparation de la future loi de mobilisation pour l'emploi, annoncée par Jacques Chirac (3).
L'organisation du service public de l'emploi est « handicapée [...] par sa complexité et son éclatement », ce qui est « source de déperdition de temps et d'énergie » pour ses agents, « mais aussi trop souvent de complications pour les demandeurs d'emploi ». Tel est le constat que dresse Jean Marimbert. « La pluralité des maîtres d'ouvrage - principalement l'Etat, les partenaires sociaux et les régions - porte en germe un risque d'incohérence ou de double emploi à chaque fois que la coordination préalable entre eux fait défaut ou est insuffisante », explique-t-il. Et
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