Les missions des éducateurs et des chefs de service éducatif de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont redéfinies pour les mettre en conformité avec la loi d'orientation et de programmation sur la justice du 9 septembre 2002 qui, pour mémoire, a notamment créé les centres éducatifs fermés (1). Modification dont l'annonce, en février 2003, avait provoqué l'émoi des professionnels (2). En outre, les modes de recrutement des éducateurs sont diversifiés et intègrent les nouvelles modalités d'accès à des corps de la fonction publique prévues par la loi du 3 janvier 2001 sur la résorption de l'emploi précaire (3) : reconnaissance de l'expérience professionnelle, concours de « troisième voie » et concours sur titres.
Désormais, les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse concourent à la préparation et à la mise en œuvre des décisions civiles et pénales prononcées par les juridictions à l'égard des mineurs et des jeunes majeurs (4). Ils conduisent des actions d'éducation, d'investigation, d'observation et d'insertion auprès des mineurs délinquants ou en danger et des jeunes faisant l'objet d
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