« Améliorer le mode de régulation du dispositif national d'accueil » des demandeurs d'asile « en assurant une meilleure prise en compte des spécificités locales ». Telle est l'optique dans laquelle le ministère des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité s'est placé en systématisant pour 2004 le principe d'une gestion largement régionale - déconcentrée, c'est-à-dire confiée aux préfets, mais non décentralisée - de l'accueil des demandeurs d'asile. De simples expérimentations étaient jusqu'alors menées en ce sens.
La déconcentration concerne plusieurs procédures. Tout d'abord, la programmation des ouvertures de places dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA). La méthode consistant à fixer aux préfets de région des objectifs quantifiés de créations de places, déjà appliquée en 2002 et 2003, « continuera » ainsi de l'être pour l'avenir, indique le ministère dans une circulaire.
Un certain nombre de places en CADA sont par ailleurs désormais laissées à la disposition de chaque région et donc attribuées de manière déconcentrée. La circulaire fixe ces « quotas régionaux d'admission », que le ministèr
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