Reçues le 30 décembre par un conseiller technique de François Fillon, les associations de chômeurs (AC !, APEIS, MNCP et CGT-chômeur) (1) sont reparties les mains vides. A compter du 1er janvier, la nouvelle convention de l'assurance chômage mettra bien un terme à l'indemnisation de 180 000 demandeurs d'emploi (600 000 d'ici à fin 2005 selon l'Unedic), dont 40 000 pourront prétendre au revenu minimum d'insertion (RMI) et autant à l'allocation spécifique de solidarité (ASS), dont la durée est désormais limitée (2). « Sous prétexte d'équilibre comptable, les plus démunis vont à nouveau payer le prix d'une politique de précarisation », s'indignent les associations, qui continuent d'appeler à la mobilisation. Dans une lettre adressée à François Fillon la veille de Noël, elles avaient cherché à l'alerter sur les conséquences d'une « politique de restructuration de la protection sociale pour les salariés en situation de chômage et de précarité ». En vain. « Ce ne sont pas l'assistance et les faux emplois aidés dans le secteur marchand qui peuvent offrir un avenir aux chômeurs », argumente le ministre dans un communiqué du 30 d
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