« Un plan d'actions de grande ampleur » devant permettre « une véritable refondation » de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à l'échéance de 2007. Tel est l'objectif que s'est assigné cette direction du ministère de la Justice dans un programme de travail pour 2004-2007, critiqué par les syndicats (voir ce numéro). Une démarche articulée autour de trois volets (action éducative, organisation administrative, gestion des ressources humaines), qui répond notamment aux prescriptions de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale et qui se veut une réponse aux critiques de la Cour des comptes (1).
Au-delà de l'application de la loi Perben du 9 septembre 2002 sur la prise en charge des mineurs délinquants (2), la PJJ souhaite « redonner un contenu éducatif clair et spécifique à chacune des différentes mesures prononcées par les juridictions ». Ce, pour pallier leur manque de lisibilité (faible différenciation de leur contenu au regard du cadre juridique qui les prescrit, caractère multi-fonctionnel des structures mettant en œuvre ces mesures...). Pour ce faire, l'administration passe en revu
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