La création de l'Agence nationale d'accueil et d'intégration (1), prévue pour le deuxième trimestre 2004, soulève des interrogations parmi le personnel du service social d'aide aux émigrants (SSAE) (2), qui doit dans ce cadre disparaître en tant qu'association et fusionner avec l'Office des migrations internationales (OMI). Concrètement, trois décrets devraient définir la création de la nouvelle structure, le cadre d'emploi des assistants sociaux et les conditions d'intégration des personnels du SSAE. « Est-il concevable de faire fusionner un service social spécialisé, travaillant au service et à la demande des personnes et adaptant son action aux situations individuelles et un organisme de contrôle de l'immigration, chargé d'exécuter la politique d'intégration “à marche forcée” décidée par le gouvernement ? » (1), s'interroge l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD du SSAE (3). Affirmant que « le SSAE et sa direction sont peu ou pas écoutés » dans les groupes de travail installés par la direction de la population et des migrations pour préparer la nouvelle agence, ils craignent que les missions du service social soient « remises en cause
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?