Wim Kok, ancien Premier ministre néerlandais, a présenté, le 26 novembre à Bruxelles, le rapport de la task-force « emploi » qu'il présidait (1). Les trois conclusions générales auxquelles il aboutit - augmenter la capacité d'adaptation des travailleurs et des entreprises (en combinant flexibilité et sécurité), rendre l'emploi réellement accessible à tous, investir davantage dans le capital humain (formation) - sont loin d'être originales. Mais elles ont le mérite de rappeler, comme le signale Wim Kok, que « les Etats membres devront mettre les bouchées doubles pour atteindre l'objectif d'emploi global de 70 % » fixé à Lisbonne en 2000 (2). Une liste de recommandations à chaque pays a été dressée (3).
La France doit ainsi déployer davantage d'efforts pour « éviter la segmentation du travail entre formes de contrat standard et non standard, qui rend difficile l'intégration durable des jeunes et de certaines autres catégories défavorisées ». Il est nécessaire, note le rapport, « d'encourager et de faciliter la transition des personnes sous contrats à durée déterminée vers des contrats permanents ». Les mesures préventives et acti
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