« Aujourd'hui, quand nous avons besoin d'un professionnel dans un établissement ou en prévention spécialisée, nous sommes obligés une fois sur deux d'embaucher une personne non diplômée pour laquelle il faudra mettre en place une formation. » Jean-Jacques Bodevin dirige la Sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence de la Loire (1). Depuis plusieurs années, cette association - qui accueille 6 000 jeunes (dont 4 000 en milieu ouvert) -n'a d'autre solution que de confier entre 10 et 20 % des 80 postes d'éducateurs spécialisés intervenant en établissement à des moniteurs-éducateurs ou à des « faisant fonction ».
Ces difficultés, l'association du Prado (2) - qui regroupe neuf établissements (dont 80 % habilités par le ministère de la Justice) -, les connaît également. Son directeur général, Alain
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