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Violences urbaines, violence sociale

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Certes celui qui s'emploie à mettre au jour les différents ressorts pouvant expliquer le surgissement d'une flambée de violence risque fort de voir son propos assimilé à une entreprise d' « excuse sociologique » destinée à disculper les fauteurs de troubles. Stéphane Beaud et Michel Pialoux ne nous en convient pas moins à accompagner leur longue immersion dans la zone urbaine prioritaire (ZUP) de la Petite-Hollande, à Montbéliard. Et le voyage est passionnant. Il part de l'émeute qui éclate le 12 juillet 2000 dans ce quartier où résident 13 000 habitants, soit près de la moitié de la population de la ville.

Ce jour-là, environ 300 jeunes, d'origine maghrébine pour la plupart d'entre eux, s'opposent violemment aux CRS et à la police venus arrêter un braqueur de 25 ans, fiché au grand banditisme, qui s'est réfugié chez un ancien copain de la ZUP. Dans la soirée et la nuit, c'est-à-dire quelques heures après que « Momo » se soit finalement rendu, des groupes de jeunes - et de très jeunes (des 10-14 ans) - cherchent à en découdre avec la compagnie de CRS restée sur place et s'attaquent à de nombreux bâtiments. Le collège et les écoles prim

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