« Il y a des jeunes qui posent des actes sur un mode délictueux et, pour eux, il faut une sanction. Mais il y en a aussi qui présentent des difficultés psychologiques graves. Au-delà du répressif et de l'éducatif, existe la dimension du soin, aujourd'hui occultée. » Lionel Deniau, président de l'Association des instituts de rééducation (AIRe) (1) tente depuis de nombreuses années de faire comprendre aux différents gouvernements l'intérêt de ces établissements : parce qu'ils offrent une prise en charge axée sur le soin, ils peuvent apporter une réponse aux difficultés de socialisation, d'apprentissage et de comportements violents de certains jeunes. Une cause difficile à défendre, tant ces institutions, de l'avis même de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) formulé en 1999, « représentent le secteur le moins c
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?