Bien mais peut largement mieux faire, ainsi peut-on résumer l'analyse que vient de publier ATD quart monde International sur les plans d'action nationaux pour l'inclusion sociale (PANi) 2003-2005. Dans un document d'une cinquantaine de pages, le mouvement décrypte les politiques proposées par les Etats membres dans sept domaines : la santé, le logement, l'emploi, la famille, la culture et l'accès aux services.
Il apparaît, en premier lieu, que les Etats ont des approches très différentes de l'exclusion, à commencer par leur définition. Beaucoup de pays considèrent encore le manque de ressources monétaires comme la cause principale de la pauvreté et l'emploi comme le meilleur moyen d'en sortir. Seuls les plans britanniques, irlandais et français envisagent le caractère multidimensionnel des facteurs conduisant à la pauvreté.
Deuxièmement, si l'importance de l'emploi dans l'inclusion sociale et de l'accompagnement des personnes est soulignée par tous les pays, « des efforts peuvent encore être faits pour valoriser les projets personnels, pour laisser une place à la liberté de choix de l'emploi », remarque l'organisation. Dans cet esprit, la fusion des cai
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?