Une circulaire de la secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion, fixe les objectifs assignés pour 2003-2004 au dispositif national d'urgence sociale et d'insertion.
Evolution des publics accueillis (augmentation du nombre de jeunes, de femmes victimes de violences et de familles avec enfants), afflux important de demandeurs d'asile et, pour certaines associations, « déficits cumulés depuis plusieurs années » : trois facteurs qui, selon l'état des lieux dressé par Dominique Versini (1), fragilisent le dispositif national d'urgence sociale et d'insertion. Conformément à ce qu'il avait annoncé en mars dernier dans le cadre du nouveau plan de lutte contre les exclusions (2), le secrétariat d'Etat a donc engagé « une modernisation, un paramétrage et une mise en cohérence de l'ensemble du dispositif ». Il confirme, à cet effet, le lancement d'une démarche de labellisation de ses différents niveaux, les travaux en cours devant aboutir à « la mise en place d'une doctrine de l'urgence sociale et de l'insertion en 2004 ». La circulaire ajoute que la réforme d
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