« Exhortée à répondre des maux d'aujourd'hui et de demain, à l'écoute d'une société qui [...] exprime chaque jour davantage sa souffrance », la psychiatrie « est exposée, “menacée”, mise en cause dans ses objectifs, ses moyens, mais aussi dans ses méthodes, ses résultats. » Hormis quelques phrases de ce genre glissées dans l'introduction et la conclusion, c'est un rapport au ton étonnamment dépassionné (1) qui a été remis à Jean-François Mattei. Le ministre de la Santé avait demandé, en février dernier, à trois psychiatres, les docteurs Philippe Cléry- Melin, directeur d'établissements privés, Jean-Charles Pascal, praticien hospitalier, et le professeur Viviane Kovess-Masfety, épidémiologiste, de lui proposer « un plan d'actions ciblé sur la réorganisation de l'offre de soins en psychiatrie et en santé mentale ». Rendu pu
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