U n an de concertation inutile », s'insurgent le Groupement national des directeurs généraux d'associations du secteur éducatif, social et médico-social (GNDA) (1) et le Syndicat national au service des associations du secteur social et médico-social (Snasea) (2). Le projet de décret sur la gestion budgétaire, comptable et financière et les modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux, pris en application de la loi du 2 janvier 2002, avait fait l'objet d'une large concertation avec les associations du secteur, ce qui avait permis de parvenir à un certain nombre de compromis.
Or le Conseil d'Etat est revenu sur une écriture qui se rapproche du texte initial, au grand dam des directeurs généraux (3). « La mise en conformité avec la loi ne peut justifier certaines modifications de fond, ni le retour, mot pour mot dans certains cas, à la première version du décret, y compris les contresens de rédaction », souligne le GNDA, irrité du peu de cas de la concertation fait par la direction générale de l'action sociale et le Conseil d'Etat.
Tout comme le Snasea, il estime que le nouveau texte re
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