Les relations ne s'apaisent pas entre le Conseil national pour l'accès aux origines personnelles (CNAOP) et les associations d'usagers. Ces dernières, irritées de ne pas avoir été invitées à la présentation du bilan de l'instance, le 10 septembre (1), livrent leur propre interprétation des chiffres. « 30 dossiers résolus sur 609 demandes et seulement neuf rencontres organisées, c'est beaucoup moins que ce que font la plupart des associations », critique Pierre Verdier, président de la Coordination des actions pour le droit à la connaissance des origines (CADCO) (2). Ce dernier, à peine nommé à la présidence de l'instance par Ségolène Royal, avait été destitué à l'arrivée de l'actuel gouvernement.
Pour expliquer ces résultats jugés insuffisants, les associations invoquent notamment le manque de moyens attribués au CNAOP : « quatre ou cinq personnes pour des centaines de dossiers », dénoncent les X en colère (3), qui déplorent également « les pratiques de communication » de l'instance, se traduisant par des procédures trop administratives, trop intrusives et des délais de réponse pouvant dépasser six mois. Comme l'avait fait
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