Décidément, avancées et marches arrière se succèdent dans la difficile mise au point de l'accord sur les emplois et les rémunérations de la branche de l'aide à domicile (BAD), applicable depuis le 1er juillet (1). Après avoir hésité à l'agréer, le ministre des Affaires sociales a décidé, début août, de retirer l'extension de l'accord du 29 mars 2002 et de refuser celle de son avenant du 4 décembre (voir ce numéro). Ce qui rend l'application de l'accord obligatoire seulement pour les associations membres des organisations signataires. « Outre l'imbroglio juridique qui peut en résulter dans les associations [...], c'est un coup dur pour la branche de l'aide à domicile » et la mise en œuvre d'une « politique harmonisée d'amélioration de la qualification », a immédiatement réagi l'Adessa (Réseau des associations d'aide à domicile). « Le ministre ne nous fournit pas beaucoup d'arguments », note pour sa part Frédérique Decherf, directrice de la communication de l'Union nationale des associations de soins et services à domicile, en attendant une prochaine réunion des fédérations d'employeurs signataires. « Le procédé est un peu cavalie
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