Intrusif et culpabilisant. » Depuis la réforme de l'allocation d'éducation spéciale intervenue en avril 2002 (1), le questionnaire à joindre à toute demande de complément suscitait des critiques unanimes (2). Les parents d'enfants handicapés se plaignaient d'avoir à détailler et à justifier leurs pratiques alimentaires, d'hygiène, de soins, d'éducation, de loisirs, de transports... « Toute la vie de famille y passait », dénonçaient-ils.
De leur côté, les destinataires du questionnaire- les commissions départementales de l'éducation spéciale (CDES) qui attribuent l'allocation - se plaignaient de ce document comportant trop de questions ouvertes pour être exploitable. Dans plusieurs départements, d'ailleurs, il avait été discrètement « oublié ».
Alerté, le secrétariat d'Etat aux personnes handicapées avait promis une réaction rapide. De fait, en mai, un nouveau projet d'imprimé a été soumis par la direction générale de l'action sociale (DGAS) à des associations et testé dans quelques CDES. Réduit de quatre à deux pages, il ne comporte plus « que des cases à cocher et des questions administratives traditionnelles »,
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