Globalement, le futur contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS), destiné aux jeunes en difficulté, « bénéficie d'une appréciation positive » des collectivités territoriales et des associations, même si « des propositions de retouches [...] sont formulées ». C'est ce qui ressort du rapport (1) remis au Premier ministre le 7 juillet par le sénateur (UMP) Alain Gournac, missionné il y a six mois pour sonder, sur la base du projet gouvernemental, les futurs maîtres d'œuvre du dispositif. Ce dernier comprendra un volet « accompagnement vers l'emploi », rénovant l'actuel programme TRACE, un volet « accompagnement vers la création d'entreprise » et un volet « emplois d'utilité sociale », pour permettre l'embauche de jeunes par des associations sur des activités d'ordre social, culturel ou sportif.
Premier point de consensus : la volonté de décentraliser la mise en œuvre du CIVIS, « bien perçue dans le monde associatif pour peu, cependant, que l'Etat reste garant de la politique générale menée en faveur de l'emploi », et par les présidents des associations qui rassemblent le
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