C'est une appréciation plutôt positive que porte Didier Lapeyronnie sur le programme Ville Vie Vacances (VVV). Conçu dans l'urgence au début des années 80 à travers les « plans anti-été chaud », puis les « opérations prévention été », avant de devenir une composante essentielle de la politique de la ville, il constitue « une politique publique efficace », selon le sociologue. Le bilan qu'il a piloté à l'occasion des 20 ans du dispositif (1), à la demande de la délégation interministérielle à la ville et rendu public le 7 juillet, lors de la rencontre nationale des cellules départementales Ville Vie Vacances, est donc encourageant, malgré les résistances de départ vis-à-vis d'actions qui pouvaient sembler spectaculaires et peu efficaces sur le long terme. « Un résultat exceptionnel », n'hésite pas à dire Jean-Louis Borloo, ministre délégué à la ville et à la rénovation urbaine, venu clore la journée. Lequel entend donner un second souffle à ces actions « qui constituent un complément indispensable aux actions de prévention et d'éducation auprès des jeunes des quartiers ».
D'abord, malgré leur aspect initial de « coup�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?