La Fédération des comités et organismes d'aide aux chômeurs par l'emploi (Coorace) (1) se veut conciliante. « Acteurs engagés dans la lutte contre les exclusions », nous ne pouvons avoir qu'une « lecture a priori favorable à toute proposition qui vise à favoriser l'accès à l'emploi » et « à sortir des dispositifs d'assistance », écrit-elle à propos du projet de loi de décentralisation du revenu minimum d'insertion (RMI) et de création du revenu minimum d'activité (RMA) (2). Toutefois, les nouvelles réponses n'ont d'intérêt que si elles « apportent une véritable plus-value aux actions déjà engagées », remarque-t-elle. Ce qui l'amène à formuler des propositions sur le texte.
Elles visent d'abord à limiter les effets d'aubaine pour les entreprises, en interdisant les recrutements successifs sous contrat d'insertion-RMA pour un même poste, et en demandant une incitation à l'embauche définitive à l'issue du contrat. Elles appellent aussi une procédure de centralisation des offres, en lien avec les services de l'emploi et le secteur de l'insertion par l'économique (IAE), pour éviter que ne se constitue un « secteur opaque favori
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